Conseils aux cyclistes

Voici les conseils qui nous sont donnés par Etienne Wilmotte, membre d'un club de cyclotourisme:

 

1. Le vélo et l'équipement

Il doit impérativement être en ordre. Pneus non usés et bien gonflés, dérailleur bien réglé et lubrifié (mais pas trop), freins en état de marche. Je conseille vivement à tout un chacun de faire réviser son vélo chez un vélociste dans les 15 jours précédant le jour J. Ne pas compter sur la chance pour ne pas avoir de pépin !

Par ailleurs, la selle doit être à bonne hauteur (le pied posé sur la pédale en position basse doit se trouver à l'horizontale), ceci afin d'éviter d'avoir mal aux genoux ET pour avoir plus de force en pédalant ! Se munir obligatoirement de 2 chambres à air de rechange (nous n'aurons pas le temps de réparer les crevaisons !) et de "minutes" pour enlever le pneu crevé.

 

2. S'hydrater

"Buvez, éliminez" ! C'est une des devises du sportif / de la sportive. Le jour J, bien s'hydrater avant le départ et boire un peu toutes les 15 à 20 minutes (plutôt que beaucoup toutes les heures). Dans votre (vos) gourde(s) ou réserve souple dans le sac à dos, préférez de l'eau avec du sirop (style Teissère) au jus d'orange (trop acide). Il est important de prendre une boisson sucrée pour l'apport d'énergie. On peut confier une deuxième gourde à la voiture-balai. Il faudra prévoir une grosse réserve d'eau pour tout le groupe.

 

3. S'alimenter

Pour rouler, avoir sur soi des aliments énergétiques: tranches de pain d'épice, biscuits-galettes aux raisins secs ou autres fruits secs, bananes (TB !), barres d'Ovomaltine chocolatée, raisins secs, etc.

Si possible, manger des pâtes la veille (et l'avant-veille) pour l'apport de sucres lents.

 

4. S'entraîner

Evidemment, il faudra progressivement augmenter la distance, laquelle est plus importante que la vitesse. L'idéal est de faire un court entraînement en semaine (30 à 40km) et un plus long le week-end pour arriver à faire 100 km 15 jours avant le jour J. Inutile d'aller au-delà. Si on sait rouler 100 km, on saura rouler 140 km quasi à plat. Concernant la vitesse, il est vrai que, lorsqu'on a le vent dans le dos (ou pas de vent) et que le terrain est plat, on peut augmenter un peu l'allure. Mais certainement pas au-delà des 25 km/h car il faut que tout le monde sache suivre.

Enfin, la semaine précédant le jour J, ne RIEN faire, ne PAS rouler mais se reposer ; cela fait aussi partie de l'entraînement !

 

5. Sécurité

Porter impérativement un casque en cas de chute individuelle OU de collision et de chute (collective !) consécutive à celle-ci !...
Il est utile de porter des gants ou des mitaines de cycliste; en cas de chute, cela vous évitera des mains sérieusement écorchées...
Ne pas se suivre de trop près et laisser aussi une distance latérale suffisante ;
Pneus bien gonflés (idem que pour la voiture) ;
Quand on s'arrête, laisser le passage aux autres cyclistes et usagers de la route ; donc, se ranger impérativement sur le côté ;
Dans la traversée d'une ville ou d'un village, ne JAMAIS s'arrêter dans un tournant car un automobiliste n'aura pas le temps de vous éviter !...
Ce n'est pas parce que nous sommes un (grand) groupe que nous serons à l'abri des chaufards. PRUDENCE, donc !

 

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Merci Etienne. Et voici ce que Jean-Marie De Hoe nous communique:

 

J’ai découvert le site suivant: www.cyclos-cyclotes.org qui est plein d'infos pratiques, techniques et ludiques au sujet des randonnées à vélo.

Dans la partie « cyclotechnie » vous trouvez beaucoup de conseils pratiques comme par exemple comment régler son casque, comment se positionner sur le vélo ou comment optimiser l'usage des dérailleurs:

  • Choisissez toujours le bon développement en changeant de vitesse juste avant la difficulté.
  • Lorsque vous avez l'intention de changer de vitesse, continuez à pédaler normalement, mais sans forcer, en manœuvrant la manette de dérailleur jusqu'à ce que la chaîne soit bien en place sur la couronne ou le pignon choisi(e).
  • Evitez de changer de vitesse en plein effort et en pleine montée.
  • Evitez absolument les couples "extrêmes": petit plateau et petit pignon, grand plateau et grand pignon: cela provoque une déformation latérale de la chaîne qui est préjudiciable au bon fonctionnement des dérailleurs et au rendement de la transmission (usure prématurée).

La difficulté quand on passe rapidement d'une forte descente à une forte montée est de bien savoir anticiper la vitesse qui conviendra dans la montée. Un petit truc est de viser une vitesse trop facile plutôt que trop difficile, parce que le risque de caler en montée est moindre en passant d'une petite à une grande vitesse.

En terrain plat ou en pente régulière, il faut choisir une vitesse qui permet de pédaler à un rythme régulier, ni trop rapide ni trop lent, par exemple un tour de pédalier par seconde.

 

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Merci Jean-Marie.

Voici encore quelques conseils de sécurité sur la route à télécharger: 

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